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Publié le Mis à jour le

REER et CELI : déboulonnons quelques mythes

Que ce soit pour voyager, s’acheter une maison, s’offrir un congé sans solde, démarrer son entreprise, retourner aux études ou planifier sa retraite, lorsqu’il s’agit d’épargner une somme importante, un plan financier adéquat peut faire toute la différence. 

Férique

Le choix d’un véhicule d’épargne fait partie de l’équation. Il peut varier en fonction de votre projet ou de l’étape où vous en êtes dans le cycle de vie. Ces véhicules sont nombreux. Parmi les plus connus on compte le REER et le CELI

Or, même si on se targue de les connaître, plusieurs conseillers vous diront que certains mythes subsistent. Question de mettre les pendules à l’heure, voici des réponses à quelques idées erronées qui circulent sur le sujet.

Mythe 1 - Le REER est un placement

Le REER est un régime d’épargne enregistré auprès de l’Agence du revenu du Canada, dont les cotisations sont déductibles du revenu imposable, qui permet d’épargner et de faire fructifier votre argent à l’abri de l’impôt. Ce n’est pas un placement en soi. C’est plutôt un véhicule dans lequel vous pouvez détenir différents types de placements, par exemple, des fonds communs de placement. À cet égard, le choix dépend de votre profil d’investisseur.

Mythe 2 - Le REER peut attendre, vous êtes loin de la retraite

De nombreuses années vous séparent encore du moment où vous cesserez vos activités professionnelles, donc planifier votre retraite n’est pas une priorité?

Or, épargner le plus tôt possible dans un REER peut être très avantageux. En matière de placement, le temps est le plus puissant levier. Pour amasser le même capital, la personne de 25 ans aura à déployer un effort beaucoup plus léger que celle de 45 ans. En commençant tôt, vous cotiserez moins et obtiendrez plus!

Qu’est-ce qui fait la différence? Le rendement composé. Le rendement s’applique non seulement sur le capital qui se trouve dans votre REER, mais aussi sur les gains générés par ce même capital qui s’accumulent avec le temps.

Mythe 3 - Le REER est peu avantageux dû à l'imposition des retraits

Si cette perception vous empêche de souscrire à un REER, deux arguments pourraient vous faire changer d’idée :

La déduction de la cotisation
Dans un REER, vos cotisations sont nettes et les rendements que peuvent produire vos placements sont à l’abri de l’impôt. Avant même de placer votre argent dans un compte d’épargne non-enregistré, vous serez imposé. De plus, les revenus générés par vos placements seront taxés. Vous perdez donc au change.

En outre, puisqu’elles réduisent votre revenu imposable, les cotisations au REER peuvent accroître vos chances d’obtenir, voire de faire grimper, les prestations ou crédits gouvernementaux, si applicable.

L’impôt différé
Une cotisation au REER fait diminuer votre revenu imposable. En réalité, vous reportez le paiement fiscal. L’avantage repose sur le fait que pour une majorité d’épargnants, le revenu sera plus faible au moment de la retraite qu’au moment de cotiser, faisant en sorte de faire diminuer le taux d’imposition. C’est une manière d’économiser.

Mythe 4 - Le CELI permet un nombre illimité de retraits sans conséquence

Pas tout à fait. Il faut faire attention au plafond de cotisation annuel. Tout dépassement de ce plafond entraîne une pénalité de 1 % par mois sur le montant excédentaire, jusqu’à son retrait du CELI.

De plus, toute somme retirée du CELI s’ajoute au plafond de l’année subséquente. Vous devrez donc attendre le 1er janvier suivant avant de la redéposer. Comme l’avantage du CELI repose sur l’épargne et les revenus générés qui fructifient à l’abri de l’impôt, l’objectif est d’y laisser son argent assez longtemps pour qu’il produise des revenus.

Surtout, un trop grand nombre de retraits pourrait vous mettre sous la loupe du fisc. En effet, des transactions excessives pourraient lui faire suspecter des activités professionnelles et il pourrait y avoir pénalité. Retenez que le CELI s’adresse aux particuliers.

Mythe 5 - Les rendements générés dans un CELI font diminuer vos droits de cotisation

C’est plutôt l’inverse. Le fruit de votre investissement peut, en quelque sorte, faire augmenter votre plafond de cotisation annuel l’année suivante. Par exemple, si vous retirez du CELI le capital investi avec ses intérêts, soit le solde à sa juste valeur marchande, vous pourrez le 1er janvier subséquent remettre la totalité au CELI.

Mythe 6 - Les sommes épargnées dans un CELI sont imposables au décès

Advenant votre décès, les sommes accumulées dans votre CELI ne sont pas imposables et vos héritiers peuvent en bénéficier. Cependant, à partir du décès et jusqu’au roulement, les rendements sont imposables pour la succession.

Un conseiller peut vous aider

Chaque cas est unique. C’est pourquoi lorsque vous souhaitez mettre en place une stratégie d’épargne, il est important de consulter un conseiller qui saura vous guider. Pour recevoir des conseils judicieux, quelle que soit votre situation, communiquez avec le Service-conseil de Services d’investissement FÉRIQUE. Son équipe de conseillers et représentants en épargne collective possède les outils pour vous aider à bâtir un plan financier solide et un portefeuille bien diversifié. Elle peut également contribuer à optimiser votre situation financière et vous aider à épargner.

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