Planifier la retraite Événements de vie

 

On vit de plus en plus vieux et on souhaite demeurer actifs le plus longtemps possible.
Deux réalités qui ont un impact majeur sur les besoins financiers à la retraite.

> Vous aurez besoin de combien ?

Une stratégie de décaissement gagnante

La succession aussi, ça se planifie

Vous aurez besoin de combien ?

C’est la première question à laquelle vous devez répondre. Il peut s’avérer difficile de prédire ses besoins financiers, surtout que vous pourriez avoir besoin d’un revenu de retraite pendant 20 ans ou plus. On estime entre 10 % et 20 % de vos revenus avant impôt le montant que vous devriez épargner. Pour estimer ce montant, il faut :

  • Déterminer votre stratégie de retraite
    Plus vous prenez votre retraite tôt, plus vous devez épargner. 

  • Fixer votre cible
    Pour maintenir votre niveau de vie à la retraite, il vous faudra remplacer une portion de vos revenus de travail. On entend souvent parler de 70 % des revenus de travail. Bien entendu, nous pouvons vous guider pour personnaliser et définir une cible précise.
  • Établir la part de votre retraite provenant des régimes publics ou privés
    (programme de la Sécurité de la vieillesse et Régime de rentes du Québec)
    Plus votre revenu est élevé, moins les régimes publics suffiront pour le remplacer.
  • Calculer la différence entre votre cible et la part provenant des régimes publics ou privés
    Le résultat servira à déterminer le pourcentage de votre revenu annuel à consacrer à l'épargne d'ici la retraite.
  • Choisir vos véhicules de placement disponibles


Alors... combien d’années seront nécessaires pour atteindre votre objectif ?

Quel genre de retraite souhaitez-vous vous offrir ?
Est-ce que 70 % de vos revenus à la retraite vous suffiront ?

Une stratégie de décaissement gagnante

Vous accumulez sans doute de l’épargne-retraite sous plusieurs formes : REER, CELI, CRI et autres types de comptes, chacun ayant ses particularités quand vient le moment d’en retirer les revenus. À l’approche de la retraite, mieux vaut bien planifier vos retraits. Une mauvaise stratégie de décaissement peut avoir des incidences fiscales majeures et réduire votre épargne disponible.
Voici quelques règles :

  • Établissez votre stratégie de décaissement à l’avance
    Vous pourrez du même coup évaluer si l’épargne accumulée sera suffisante pour combler vos besoins et ajuster le tir si nécessaire. Généralement, il est recommandé d’effectuer les retraits dans cet ordre : comptes d'investissement, CELI, puis comptes enregistrés (REER et CRI). Vous profitez ainsi plus longtemps du report d’impôt lié aux comptes enregistrés. Toutefois, comme chaque situation diffère, les comptes à prioriser peuvent varier d’une personne à une autre. 
  • Sécurisez les sommes nécessaires dans des placements plus prudents
    Il pourrait être avantageux de transférer vos fonds à décaisser dans des placements à faible risque une ou deux années à l’avance.
  • Déterminez le bon moment pour retirer vos rentes gouvernementales
    Plus votre espérance de vie est grande, plus il est avantageux d’attendre avant de toucher votre rente du Régime de rentes du Québec (RRQ). Donc, à moins d’un problème de santé important ou d’un antécédent familial qui vous laisse croire à une courte espérance de vie, vous pourriez attendre vos 70 ans pour en bénéficier. En effet, si vous attendez après vos 65 ans, votre rente sera bonifiée de 8,4 % pour chaque année de report, et ce, jusqu’à vos 70 ans. Cela représente une hausse de 42 % sur 5 ans, ce qui est très attrayant ! Le même principe s'applique pour la Pension de la sécurité de vieillesse (PSV). Pour chaque année de report après 65 ans, votre rente sera bonifiée de 7,2 % jusqu'au maximum de 36 % à 70 ans. À titre indicatif, au Québec, un homme de 65 ans peut s'attendre à vivre jusqu'à 85 ans, tandis qu'une femme du même âge devrait vivre jusqu'à 88 ans. En fonction de ces espérances de vie, il serait un peu plus avantageux d'attendre vers 68 ans pour demander sa PSV.

Des avenues à explorer

Selon votre situation, plusieurs stratégies de décaissement sont possibles.

Elles peuvent entre autres varier selon votre âge, le type de comptes que vous détenez et le capital que vous avez accumulé. Par exemple, si vous prévoyez faire des retraits d’un REER tout en sachant que votre revenu augmentera au fil des ans : vous pouvez, quelques années avant d’avoir recours à ces sommes, les retirer et les transférer dans un CELI afin de combler vos cotisations. Vous réduisez ainsi les revenus provenant du REER dans le futur : contrairement aux retraits d’un CELI, ils sont imposables. De cette façon, vous augmentez vos possibilités de profiter de certains programmes gouvernementaux, comme la PSV.

> Rappelez-vous que les cotisations au CELI ne donnent droit à aucune déduction fiscale, mais les retraits ne sont pas imposables. Tout le contraire du REER, où les cotisations peuvent être déduites du revenu imposable, alors que les retraits sont imposables. 

> Bonne nouvelle si vous êtes en couple
Vous pouvez utiliser l’âge de votre conjoint(e) afin de réduire les montants obligatoires à retirer de vos FERR. Comme ces montants augmentent en fonction de l’âge, vous pourriez être avantagé par cette mesure si votre conjoint(e) est plus jeune que vous. 

> Revenus de retraite excédentaires
Vos revenus provenant de placements tels le REER et le CRI surpassent vos besoins financiers réels ? Vous pouvez alors les réinvestir dans un CELI si vos droits de cotisation ne sont pas entièrement comblés, ou dans un compte d'investissement et espérer un rendement supplémentaire.

La succession aussi, ça se planifie

Si vous êtes en train de préparer votre retraite, c’est l’occasion de préparer ou de mettre à jour votre planification testamentaire et successorale. Pour se faire, 3 étapes s’imposent :

1. Calculez ce que vous léguerez une fois l’impôt payé

  • Inventorier et évaluer vos biens
  • Calculer l’impôt payable à votre décès
  • Estimer les liquidités qui seront immédiatement disponibles aux héritiers
2. OptimiseZ le patrimoine transféré

À partir de votre bilan successoral, un membre de notre équipe Service-conseil FÉRIQUE pourra réévaluer votre stratégie de placements en fonction de la fiscalité. Pour maximiser votre patrimoine, différentes options vous seront présentées par des experts en la matière. Par exemples :

  • Contracter une police d’assurance-vie
  • Faire un don ou un legs 
3. Décidez comment répartir votre patrimoine entre vos héritiers
  • Rédiger votre testament
  • Préparer un mandat de protection (en cas d’inaptitude)
  • Planifier des legs
  • Bien choisir votre liquidateur 

À propos du fisc

Avant que vos héritiers ne touchent quoi que ce soit, rappelez-vous que vos comptes devront avoir été réglés une dernière fois avec l’impôt. À votre décès, le fisc considère que vous avez liquidé tous vos actifs, comme si vous aviez vendu tous vos biens à leur juste valeur marchande et comme si vous aviez encaissé d’un seul coup toutes vos épargnes. C’est ce qu’on appelle la disposition présumée des biens. Le gain en capital de cette disposition s’additionne aux revenus gagnés durant l’année de votre décès, et vous êtes imposé en conséquence. Puisque des traitements différents sont prévus selon que vous soyez le conjoint, l’enfant ou le petit-enfant du défunt, vous devez choisir vos légataires avec discernement.

Pour obtenir une vision globale de votre situation financière et familiale, prenez connaissance de vos options et rencontrez des ressources spécialisées.

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