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Investissement responsable

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L'investissement responsable, vers une plus grande influence

L’investissement responsable (IR) fait partie des mœurs de Gestion FÉRIQUE depuis déjà plus de 15 ans. C’est d’ailleurs une des premières sociétés financières québécoises à en avoir fait une priorité.

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En fait, chez Gestion FÉRIQUE, en raison des retombées significatives qu’ils peuvent avoir sur la société et l’environnement, nous croyons que les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) se doivent d’être intégrés dans nos décisions de placement.

Notre engagement a d’abord pris la forme d’une politique d’investissement responsable régissant l’exercice des droits de vote par procuration. Depuis, nous allons sans cesse plus loin. Aujourd’hui, l’approche de l’organisation en matière d’investissement responsable repose sur trois principaux volets : l’exercice des droits de vote par procuration, l’intégration des critères ESG dans le processus d’analyse et de décision de placement et, enfin, l’engagement actionnarial. Notre objectif demeure toujours le même, soit d’encourager les meilleures pratiques à travers nos choix et de pousser d’autres entreprises à adopter de meilleurs comportements1.

Toutefois, lorsqu’on parle d’investissement responsable, différentes approches font également parler d’elles, notamment l’investissement durable. On confond d’ailleurs parfois les deux concepts. Afin de mieux cerner ce qui les distingue, explorons le sujet.

Qu'est-ce que l'investissement durable?

Pour comprendre en quoi consiste l’investissement durable, il importe de définir ce que nous entendons par durabilité. Ce concept vise d’abord et avant tout à satisfaire nos besoins actuels, sans toutefois compromettre la capacité des générations futures à rencontrer les leurs. Il repose sur trois principaux piliers : l’économie, l’environnement et la société2.

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Autre concept important indissociable des notions de durabilité et de développement durable, est l’économie circulaire. Ce modèle économique propose un ensemble de stratégies et de modèles d’affaires qui optimisent l’utilisation des ressources. Au Québec, on lui donne cette définition : « Système de production, d’échange et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique circulaire, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités3 ».

Quoiqu’elle comporte certaines limites, l’économie circulaire entraîne de nombreuses retombées positives. Entre autres, elle permet de créer de la richesse en donnant de la valeur à nos matières et nous amène à revoir notre manière de consommer. Ainsi, pour qu’une entreprise s’inscrive dans le courant durable, elle doit considérer les impacts environnementaux, sociaux et humains de ses décisions à long terme, plutôt que d’avoir uniquement dans la mire les rendements à court terme.

En investissant dans ce type d’entreprise, on s’engage sur la voie de l’investissement durable. Les approches peuvent varier d’un gestionnaire à un autre et selon les classes d’actifs. Par exemple, pour un gestionnaire d’actions, cela peut se traduire par l’utilisation de métriques lui permettant d’évaluer le niveau de durabilité des pratiques d’une entreprise comme:

  • le niveau des GES émis moins ceux évités;
  • l’électricité renouvelable produite;
  • l’eau traitée, conservée ou fournie;
  • les matériaux récupérés et les déchets traités.

Ainsi, il sera en mesure de construire un portefeuille favorisant les entreprises possédant les meilleures pratiques dans chacun des secteurs. Pour le gestionnaire obligataire, la mise en application d’une approche durable peut, entre autres, se faire un privilégiant les émissions certifiées vertes, sociales ou durables au sein de son portefeuille.

Les objectifs de développement durable des Nations Unies

Aussi appelés Objectifs mondiaux, les 17 Objectifs de développement durable (ODD) sont un appel à tous à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que nous vivions tous dans la paix et la prospérité, notamment en abolissant la faim et toute forme de discrimination. Ils fonctionnent de manière intégrée, c’est-à-dire que les interventions dans un domaine affecteront les résultats dans d’autres et que tout doit être fait dans l’optique d’équilibrer les aspects sociaux, économiques et environnementaux4.

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L’investissement peut contribuer concrètement à l’atteinte de ces objectifs. Par le biais d’Aequo, son fournisseur de services d’engagement actionnarial, Gestion FÉRIQUE dialogue avec certaines entreprises dans lesquelles elle investit, toujours dans l’optique de les pousser à améliorer leurs pratiques ESG. Entre autres, les discussions entamées avec Dollarama l’an dernier se sont poursuivies au cours de 2020, par exemple en ce qui concerne la divulgation d’indicateurs sur la gestion des employés. Cette demande s’inscrit dans plusieurs ODD, tels que l’égalité entre les sexes et la promotion d’un travail décent pour tous.

Les objectifs de développement durable des Nations Unies

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Pour une réduction du risque

Comme les chaînes d’approvisionnement sont pour la plupart vulnérables aux désastres naturels, aux pandémies et aux conflits civils, les changements climatiques, la pénurie d’eau potable et les mauvaises conditions de travail augmentant le risque, le développement et l’investissement durables amènent de nombreuses opportunités des plus concrètes.

Par exemple, un récent dialogue avec l’équipe d’Enbridge, par le biais de la firme Aequo, nous a appris que, malgré la petite taille relative de leurs opérations en énergie renouvelable (5 %), ce secteur demeure capital pour l’entreprise de par sa croissance potentielle et son importance stratégique. Cette unité d’affaires n’a d’ailleurs pratiquement pas subi d’effets négatifs occasionnés par la pandémie de COVID-19, ses opérations étant concentrées dans l’éolien et le solaire, sous contrat avec des instances gouvernementales européennes, donc moins susceptibles de subir une baisse de la demande.

Le racisme et ses conséquences représentent un autre risque bien réel pour les entreprises. On se souviendra qu’aux États-Unis en 2018, l’entreprise Starbucks a pris la décision de fermer les portes de ses 8 000 magasins pendant quatre heures afin d’offrir une formation à son personnel dans le but de décourager les préjugés. Cette décision se voulait une réponse au scandale impliquant le comportement raciste d’un de ses employés. Les pertes subies en termes de vente ont été estimées à près de 17 millions de dollars. Cet exemple illustre à quel point un tel enjeu peut être coûteux. À l’inverse, les initiatives favorisant l’inclusion ont démontré leur efficacité. De notre côté de la frontière, un rapport du Centre for International Governance Innovation, basé sur une analyse de 7 900 entreprises canadiennes, a révélé qu’une augmentation de 1 % de la diversité ethnoculturelle était associée à une augmentation moyenne de 2,4 % des revenus et à un gain de 0,5 % de la productivité au travail5.

En agriculture, les impacts du changement climatique sont énormes, ceux-ci ayant le potentiel de modifier les saisons ainsi que la présence de maladies et, par conséquent, les conditions de culture. Les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement peuvent avoir une incidence sur les processus de production qui dépendent d’actifs naturels comme la biodiversité, les eaux souterraines, l’air pur et le climat. Pour aider les agriculteurs à faire face à ces menaces — volatilité climatique, dégradation des terres, sécheresse, humidité, etc. — et assurer l’approvisionnement à long terme de leurs produits agricoles, des entreprises comme Unilever et Nespresso ont choisi d’investir dans la certification Rainforest Alliance6.

Les entreprises sont également exposées à des risques dans leur fabrication en raison de l’épuisement des ressources — en particulier l’eau, les risques qui y sont associés menaçant de faire perdre des milliards de dollars aux sociétés minières, pétrolières et gazières. Coca-Cola, par exemple, a fait face à une pénurie d’eau en Inde qui l’a forcée à fermer une de ses usines en 2004 et à investir des milliards de dollars pour réduire la consommation d’eau et améliorer sa qualité dans les collectivités où elle est présente6.

« L’investissement responsable est considéré comme un moyen pouvant favoriser le développement durable. »

Des enjeux étroitement liés au mieux-être des investisseurs

Il va de soi qu’il est préférable de profiter de sa retraite sur une planète saine. Il faut donc faire un usage réfléchi des ressources de la Terre pour contribuer à sa santé en diminuant plusieurs fléaux. Peu importe l’approche préconisée, l’investissement responsable est considéré comme un moyen pouvant favoriser le développement durable.

Pour les détenteurs de Fonds FÉRIQUE, il est possible de combiner leurs objectifs de rendement de portefeuille à leur désir d’avoir une influence positive sur la société sans miser sur l’exclusion, mais plutôt en adoptant une approche qui favorise la transition. Entre autres, l’ensemble des gestionnaires des Fonds FÉRIQUE sont signataires des PRI et s’engagent ainsi à inclure les critères ESG dans leur approche de placement et leurs décisions d’investissement.

Pour mettre toutes les chances de notre côté et mieux comprendre en quoi consiste l’investissement responsable, il importe d’obtenir les conseils d’un professionnel. Les conseillers et représentants en épargne collective de Services d’investissement FÉRIQUE, placeur principal des Fonds FÉRIQUE, sont des conseillers certifiés en investissement responsable par l’Association pour l’investissement responsable et pourront vous guider adéquatement.

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