Marchés en bref / Publié le .
Janvier 2022 - D’un côté, les perspectives de croissance demeurent positives, comme en témoigne le prix du pétrole, qui a poursuivi sur sa lancée de décembre et récupéré complètement de sa chute provoquée par l’arrivée du variant Omicron. De l’autre, les attentes en matière de resserrement des conditions monétaires se sont accentuées et ont mené à un réajustement de la valorisation de nombreux actifs. Ainsi, le secteur de la finance a pu profiter des bienfaits d’un redressement éventuel des taux d’intérêt, tandis que ceux des technologies de l’information et de l’immobilier en ont souffert. Globalement, ces mouvements se sont traduits par un recul des marchés boursiers et obligataires au cours du mois. |
Fermeture 31-01-2022 | Variation vs 31-12-2021 | Variation vs 31-01-2021 | |
Taux d'intérêt au Canada (%) | |||
Taux directeur | 0,25 | 0,00 | 0,00 |
Produits de base ($ US) | |||
Pétrole (WTI) | 89,16 $ | 18,4 %▲ | 70,9 %▲ |
Or | 1 795,25 $ | 0,6 %▼ | 3,7 %▼ |
Devises | Variation CAD | Variation CAD | |
EUR / CAD | 0,70 | 0,9 %▲ | 8,4 %▲ |
JPY / CAD | 90,58 | 0,3 %▼ | 10,1 %▲ |
USD / CAD | 0,79 | 0,3 %▼ | 0,5 %▲ |
Sources : Banque du Canada, Fundata, Agence d'information sur l'énergie des États-Unis.
Marché canadien 0,1 %▼ (MSCI Canada 31-01-22)
Grâce à son exposition importante au sein des secteurs les plus performants de janvier, soit l’énergie et la finance, le marché domestique s’en est mieux tiré qu’à l’étranger. Telle que mesurée par l’indice MSCI Canada, sa performance a été de -0,1 %. Parmi les secteurs ayant le plus nui au rendement, on retrouve ceux des technologies de l’information, de l’immobilier et des soins de santé. Face à une hausse généralisée des taux d’intérêt sur l’ensemble de la courbe souveraine et d’un léger élargissement des écarts de crédit, le marché obligataire a également clos le mois avec une perte.
Marché américain 5,0 %▼ (MSCI É.-U. 31-01-22 en CAD)
Après avoir grandement profité de conditions monétaires accommodantes en 2021, le marché américain souffre désormais du retour vers une politique plus restrictive. À preuve, sa performance en devise locale, telle que mesurée par l’indice MSCI É.-U, a été de -5,7 %. Seul le secteur de l’énergie a affiché un rendement positif. La consommation discrétionnaire, l’immobilier et les technologies de l’information ont été les secteurs les plus malmenés. Un léger recul de notre monnaie face au dollar américain a épongé une partie de la perte, de sorte que, lorsqu’exprimée en dollars canadiens, la performance est de -5,0 %.
Marché européen 3,9 %▼ (MSCI Europe 31-01-22 en CAD)
L’excellente fin d’année du marché européen s’est quant à elle partiellement renversée. En effet, la région a conclu janvier à -3,1 % en devises locales, selon l’indice MSCI Europe. L’appréciation de notre devise a toutefois amplifié cette perte, comme en témoigne le rendement de -3,9 % en dollars canadiens. Les secteurs qui ont le plus nui ont été ceux des technologies de l’information, de l’industrie et des soins de santé. À l’inverse, l’énergie, la finance et les services de communication ont limité les dégâts.
Marché asiatique 3,8 %▼ (MSCI Asie-Pacifique 31-01-22 en CAD)
Le résultat a été semblable en Asie : lorsqu’exprimée en dollars canadiens, la performance selon l’indice de référence MSCI Asie Pacifique a été de -3,7 %. Là aussi, l’énergie et la finance ont tiré leur épingle du jeu, alors que les soins de santé, les technologies de l’information et l’industrie ont poussé la performance en territoire négatif. Contrairement à l’Europe, les fluctuations de change ont été presque nulles, comme en témoigne le rendement exprimé en devises locales de -3,8 % pour la période.
Marchés émergents 1,2 %▼ (MSCI Marchés Émergents 31-01-22 en CAD)
Les déboires du marché immobilier chinois en 2021 ont fait en sorte que, contrairement au reste du monde, ce secteur ne s’est pas retrouvé en queue de peloton au sein des marchés émergents. Compte tenu des valorisations déjà passablement dépréciées, le secteur immobilier a terminé le mois au sommet des contributeurs, tout juste devant ceux de la finance et de l’énergie. Parmi les secteurs ayant retranché de la valeur, on retrouve sensiblement les mêmes qu’ailleurs, soit les soins de santé, les technologies de l’information et la consommation discrétionnaire. Ainsi, la performance en devises locales a été de -1,8 %, telle que mesurée par l’indice MSCI Marchés Émergents. Le résultat exprimé en dollars canadiens a été de -1,2 %.
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