Marchés en bref / Publié le .

Janvier 2021 - Entre consolidation et réévaluation

Marchés en bref - Revue mensuelle

Le début de la nouvelle année s’est déroulé sous le signe du changement. Le plus notable a sans doute été celui du locataire de la Maison-Blanche et a déclenché plusieurs renversements de politiques. Après une fin d’année sur les chapeaux de roues, plusieurs marchés n’ont pas été en mesure de maintenir la cadence. Malgré cette halte de certaines places boursières, la toile de fond des prévisionnistes demeure inchangée et l’accélération prévue de la reprise économique a continué de stimuler le cours du pétrole. Cette hausse du prix du baril n’a toutefois pas entraîné, de façon significative, le dollar canadien dans son sillon.

MARCHÉ CANADIEN 

Ce fut en quelque sorte un retour du balancier. La plupart des secteurs ayant le plus contribué au succès récent du marché boursier canadien ont été ceux qui l’ont plombé en janvier. Alors que l’imposant secteur de la finance a fait du surplace, ceux des biens de consommation de base, de l’industrie, de la consommation discrétionnaire et des matériaux ont tous retranché de la valeur. N’eut été de la contribution positive des soins de santé, de l’énergie et de l’immobilier, la performance du marché domestique aurait été davantage dans le rouge. Ainsi, tel que mesuré par l’indice MSCI Canada, ce dernier a connu une baisse de 0,7 % au cours de la période. Le marché obligataire a de son côté conclu le mois légèrement à la baisse suite à la pentification de la courbe de taux d’intérêt.

MARCHÉ AMÉRICAIN

Les résultats au sud de la frontière ont été à l’image des nôtres. Du point de vue sectoriel, là aussi les biens de consommation de base, l’industrie et les matériaux ont peiné, alors que l’énergie et les soins de santé ont tenu le haut du pavé. Ainsi, selon l’indice MSCI États-Unis, la performance du marché américain a été de -0,9 % en devise locale et de -0,7 % lorsqu’exprimée en dollars canadiens. Notons cependant que le secteur de la consommation discrétionnaire s’est mieux tiré d’affaire là-bas qu’ici et a affiché un gain pour le mois.

MARCHÉ EUROPÉEN

L’apport positif du secteur de l’énergie, des technologies de l’information, des matériaux et des soins de santé ne fut pas suffisant pour maintenir l’élan du marché européen. En effet, ce dernier a enregistré, tel que représenté par l’indice MSCI Europe, un rendement de -1,0 % en devises locales et de -1,2 % lorsqu’exprimé en dollars canadiens. Parmi les secteurs ayant le plus miné la performance, nous retrouvons ceux de l’immobilier, de la finance et des biens de consommation de base.

MARCHÉ ASIATIQUE

Heureusement, certains coins du globe ont mieux tiré leur épingle du jeu. L’Asie, grâce entre autres à l’apport des secteurs des services de communication et des technologies de l’information, a connu un bon mois. Lorsqu’exprimée en devises locales, la performance selon l’indice de référence MSCI Asie Pacifique a été de 2,7 %. L’appréciation du dollar canadien face à plusieurs devises asiatiques, dont le yen japonais, a partiellement réduit la performance, de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, elle a été de 2,2 % pour la région. Les secteurs des soins de santé, de l’immobilier et des matériaux ont été ceux qui ont retranché le plus de valeur au cours de janvier.

MARCHÉS ÉMERGENTS 

Une fois de plus, la performance des marchés émergents a clôturé le mois au sommet de notre palmarès. Leur rendement en devises locales, tel que mesuré par l’indice MSCI Marchés Émergents, a été de 3,7 %. Cette conclusion est le fruit d’excellents résultats obtenus au sein des secteurs des services de communication, de la consommation discrétionnaire et des technologies de l’information. À l’inverse, les services aux collectivités, l’immobilier et la finance sont ceux qui ont le plus nui à la performance. À l’instar de la période précédente, les fluctuations de change ont légèrement amputé la performance, de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, celle-ci se retrouve à 3,3 %.


Sources : Banque du Canada et MSCI Inc.

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