Marchés en bref / Publié le .
MAI 2021 - La toile de fond reste inchangée : la reprise économique se poursuit et les craintes des investisseurs face à l’inflation demeurent, comme en témoigne l’appréciation du cours de l’or. Les banques centrales persistent et réitèrent que la pression à la hausse sur les prix sera transitoire. Les opinions partagées vis-à-vis l’inflation créent un équilibre qui contribue à ce que le marché obligataire se maintienne. Le prix du brut a continué sur sa lancée et soutenu le dollar canadien face à bon nombre de devises étrangères. Dans ce contexte, le marché boursier canadien a le vent dans les voiles. |
Fermeture 31-05-2021 | Variation vs 30-04-2021 | Variation vs 31-12-2020 | |
Taux d'intérêt au Canada (%) | |||
Taux directeur | 0,25 | 0,00 | 0,00 |
Produits de base ($ US) | |||
Pétrole (WTI) | 66,31 $ | ▲4,4 % | ▲37,1 % |
Or | 1 899,95 $ | ▲7,5 % | ▲0,7 % |
Devises | Variation CAD | Variation CAD | |
EUR / CAD | 0,68 | ▲0,3 % | ▲5,7 % |
JPY / CAD | 90,74 | ▲2,1 % | ▲11,4 % |
USD / CAD | 0,83 | ▲1,7 % | ▲5,3 % |
Source: Banque du Canada, Réserve fédérale de St-Louis, Agence d'information sur l'énergie des États-Unis
Marché canadien ▲3,6 % (MSCI Canada 31-05-21)
Mené encore une fois par le secteur des matériaux, le marché boursier canadien a tenu le haut du pavé avec un rendement, tel que mesuré par l’indice MSCI Canada, de 3,6 %. Les biens de consommation de base, la finance ainsi que l’énergie ont également contribué à cet excellent résultat. À l’autre bout du spectre, le secteur des soins de santé, de l’immobilier et de la consommation discrétionnaire ont été les seuls à clôturer le mois en territoire négatif. Le marché obligataire, quant à lui, a enregistré un gain de 0,7 % suite à une légère baisse des taux souverains à moyen terme et de l’apport positif du rendement courant.
Marché américain ▼-1,3 % (MSCI É.-U. 31-05-21 en CAD)
Suite au fort gain enregistré le mois précédent, le marché américain a été en mode consolidation au cours de mai. Selon l’indice MSCI É.-U., la performance de ce dernier a été de 0,5 % en devise locale et de -1,3 % lorsqu’exprimée en dollars canadiens. L’énergie, les matériaux et la finance sont les secteurs qui ont le plus contribué au rendement. À l’inverse, ceux de la consommation discrétionnaire, des services aux collectivités et des technologies de l’information ont le plus nui à l’ensemble de la performance.
Marché européen ▲2,4 % (MSCI Europe 31-05-21 en CAD)
À l’exception de changements observés au niveau des rendements sectoriels, l’Europe a carrément vécu le jour de la marmotte. Sa performance, telle que représentée par l’indice MSCI Europe, a été identique à celle du mois précédent. Ainsi, le marché européen a enregistré un gain de 2,5 % en devises locales et de 2,4 % lorsqu’exprimée en dollars canadiens. Alors qu’il clôturait avril au tout premier rang, le secteur des technologies de l’information a été le seul à subir une perte ce mois-ci. Parmi les secteurs ayant contribué positivement au cours de la période, on retrouve la consommation discrétionnaire, la finance et l’immobilier.
Marché asiatique ▼-0,3 % (MSCI Asie-Pacifique 31-05-21 en CAD)
À l’instar du marché américain, l’Asie a vu son gain mensuel virer au rouge par les effets de change. En effet, tel que mesuré par l’indice de référence MSCI Asie-Pacifique, sa performance en devises locales a été de 1,1 %, mais lorsqu'exprimée en dollars canadiens, celle-ci chute à -0,3 %. La vigueur du huard s’est notamment exprimée face au yen japonais. Parmi les secteurs les plus méritoires, notons ceux de la finance, de l’énergie et des biens de consommation de base. À l’inverse, ceux des services de communication, des technologies de l’information et de la consommation discrétionnaire se retrouvent à la queue du peloton.
Marchés émergents ▲0,5 % (MSCI Marchés Émergents 31-05-21 en CAD)
Les marchés émergents ont maintenu la cadence du mois passé. Leur performance, telle que mesurée par l’indice MSCI Marchés Émergents, a été de 1,3 % en devises locales. Lorsque l’on exprime celle-ci en dollars canadiens, elle se retrouve à 0,5 %, compte tenu de l’appréciation de notre monnaie. Les principaux contributeurs ont été les secteurs de l’énergie, des biens de consommation de base et de la finance. La consommation discrétionnaire, les technologies de l’information et les services de communication ont quant à eux été à la traîne en termes de performance.
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