Marchés en bref / Publié le .
JUIN 2021 - Dans un environnement de marché qui demeure très favorable, la performance s’est maintenue à travers un sain rééquilibrage entre les perdants et les gagnants. Ainsi, les secteurs les plus performants du mois dernier ont dans plusieurs cas cédé leur place à la faveur de ceux qui avaient peiné. Cela a également été le sort du dollar canadien qui, malgré une autre montée du cours du pétrole, s’est tout de même déprécié face aux devises contra-cycliques que sont le dollar américain et le yen japonais. L’or n’a pas été épargné et une partie de ses gains récents liés aux craintes d’inflation a été renversée en juin. |
Fermeture 30-06-2021 | Variation vs 31-05-2021 | Variation vs 31-12-2020 | |
Taux d'intérêt au Canada (%) | |||
Taux directeur | 0,25 | 0,00 | 0,00 |
Produits de base ($ US) | |||
Pétrole (WTI) | 73,52 $ | ▲10,9 % | ▲52,1 % |
Or | 1 763,15 $ | ▼-7,2 % | ▼-6,6 % |
Devises | Variation CAD | Variation CAD | |
EUR / CAD | 0,68 | ▲0,3 % | ▲6,0 % |
JPY / CAD | 89,53 | ▼-1,4 % | ▲10,0 % |
USD / CAD | 0,81 | ▼-2,6 % | ▲2,7 % |
Source: Banque du Canada, Réserve fédérale de St-Louis, Agence d'information sur l'énergie des États-Unis.
Marché canadien ▲2,5 % (MSCI Canada 30-06-21)
Le marché boursier canadien a continué sur sa lancée et a enregistré, tel que mesuré par l’indice MSCI Canada, une hausse de 2,5 % au cours de la période. Après deux mois en tête de peloton, le secteur des matériaux s’est retrouvé cette fois-ci bon dernier. Parmi les autres secteurs ayant peiné, notons les soins de santé et la consommation discrétionnaire. Sur une note plus positive, les technologies de l’information, l’immobilier et l’énergie ont tous très bien fait. Le marché obligataire, de son côté, a de nouveau conclu le mois légèrement à la hausse grâce à l’apport positif du rendement courant.
Marché américain ▲5,3 % (MSCI É.-U. 30-06-21 en CAD)
Le résultat au sud de la frontière a été à l’image du nôtre comme en témoigne le rendement de 2,8 % selon l’indice MSCI É.-U. L’effet de change a toutefois été non-négligeable, car lorsqu’on exprime la performance en dollar canadien, elle se retrouve à 5,3 % via l’appréciation du billet vert américain. Du point de vue sectoriel, les technologies de l’information et la consommation discrétionnaire ont fait un retour en force tandis que les matériaux et la finance ont subi l’effet inverse. Notons cependant qu’à travers cette valse, le secteur de l’énergie a continué d’être un des principaux contributeurs à la performance.
Marché européen ▲1,2 % (MSCI Europe 30-06-21 en CAD)
L’apport positif des secteurs des soins de santé, des technologies de l’information et de l’énergie a contribué à maintenir l’élan du marché européen. En effet, ce dernier a enregistré, comme représenté par l’indice MSCI Europe, un rendement de 1,6 % en devises locales et de 1,2 % lorsqu’exprimé en dollars canadiens. Parmi les secteurs ayant le plus miné la performance, nous retrouvons ceux de la finance et de la consommation discrétionnaire, deux des meilleurs contributeurs du mois précédent.
Marché asiatique ▲2,2 % (MSCI Asie-Pacifique 30-06-21 en CAD)
L’Asie a rebondi en juin grâce, entre autres, à l’apport des secteurs de la consommation discrétionnaire, des soins de santé et des technologies de l’information. Lorsqu’exprimé en devises locales, le rendement selon l’indice de référence MSCI Asie-Pacifique a été de 1,0 %. La faiblesse du dollar canadien face à certaines devises asiatiques, dont le yen japonais, a bonifié la performance de sorte que, lorsqu’exprimée en dollars canadiens, celle-ci a été de 2,2 % pour la région. La finance, un des meilleurs contributeurs de mai, a été le secteur qui a retranché le plus de valeur au cours de la période.
Marchés émergents ▲2,7 % (MSCI Marchés Émergents 30-06-21 en CAD)
Similaire à celle du mois passé, la performance en devises locales des marchés émergents a cette fois-ci tiré profit des effets de change plutôt que l’inverse. En effet, tel que mesuré par l’indice MSCI Marchés Émergents, le rendement en devises locales a été de 0,9 %, mais se retrouve à 2,7 %, lorsqu’exprimé en dollars canadiens. Les secteurs de l’industrie, de la consommation discrétionnaire et de l’énergie ont tenu le haut du pavé alors que celui de l’immobilier et des matériaux sont ceux qui ont le plus nui à la performance.
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