Marchés en bref / Publié le .

Avril 2021 - Les plans de soutien dictent la marche

Les taux d’intérêt ont très peu bougé en avril et, conséquemment, le marché obligataire a fait du sur-place. La hausse des marchés boursiers, elle, s’est poursuivie, à tout le moins au sein de la majorité des régions.
MARCHÉS EN BREF

Les disparités régionales ont été à l’avant-plan au cours du dernier mois. En effet, alors que les marchés développés d’Amérique et d’Europe ont poursuivi sur leur lancée, l’Asie a subi les contrecoups du ralentissement de la croissance chinoise. Après plusieurs mois à la hausse, le cours du pétrole s’est stabilisé et a freiné l’élan du secteur de l’énergie. Le dollar canadien s’est à nouveau déprécié face à de nombreuses devises étrangères, tandis que l’or a rebondi, aidé probablement par un retour de l’appétit pour les valeurs refuges.  

Marché canadien
Malgré le piètre rendement du secteur de l’énergie, le marché boursier canadien s’est maintenu en territoire positif au cours de la période. En effet, tel que mesuré par l’indice MSCI Canada, celui-ci a enregistré un gain de 0,8 % en juillet. Parmi les secteurs ayant le plus contribué, notons les biens de consommation de base, l’immobilier et les matériaux. À l’inverse, les soins de santé et la consommation discrétionnaire ont, tout comme le secteur de l’énergie, miné le résultat. Le marché obligataire a encore une fois conclu le mois légèrement à la hausse grâce à l’apport positif du rendement courant ainsi que la baisse des taux d’intérêt à moyen et long terme. 

Marché américain
Le marché américain a tenu le haut du pavé en ce début d’été. Tout comme le mois précédent, il a de surcroît pu compter sur un effet de change favorable pour bonifier sa performance exprimée en dollars canadiens. Ainsi, telle que mesurée par l’indice MSCI É.-U., sa performance en devise locale a été de 2,4 % et de 3,2 % en dollars canadiens. Du point de vue sectoriel, l’immobilier, les soins de santé et les services aux collectivités ont été les principaux contributeurs. Il est aussi bon de noter que la quasi-totalité des secteurs a affiché un gain, car seul le secteur de l’énergie a clos le mois dans le rouge.

Marché européen
Le marché européen a également bien entamé l’été. Tout comme aux États-Unis, seul le secteur de l’énergie y a retranché de la valeur. Parmi les plus méritoires se trouvent les technologies de l’information, l’immobilier et les matériaux. Ainsi, ce dernier a enregistré, tel que représenté par l’indice MSCI Europe, un rendement de 1,5 % en devises locales et de 2,7 %, lorsqu’exprimé en dollars canadiens. L’euro, la livre sterling et le franc suisse se sont tous appréciés face à notre monnaie.

Marché asiatique
Les inquiétudes grandissantes face à l’impact du resserrement des conditions monétaires chinoises en début d’année étaient justifiées. En effet, les indicateurs économiques ont signalé un ralentissement de la croissance ainsi qu’une propagation de son effet sur les partenaires commerciaux de la région. Le rendement en devises locales de l’indice de référence MSCI Asie-Pacifique a été de -4,8 %. La faiblesse du dollar canadien face à certaines devises asiatiques a légèrement aidé, de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, celle-ci a été de -4,2 % pour la région. Le secteur des matériaux a été le seul à afficher un rendement positif en devises locales.

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Marchés émergents
Étant donné leur exposition importante à l’Asie, la performance des marchés émergents a également été affectée par la situation en Chine. Ainsi, tel que mesuré par l’indice MSCI Marchés Émergents, le rendement en devises locales a été de -6,1 % et se retrouve à -5,9 % lorsqu’exprimé en dollars canadiens. Là aussi, le secteur des matériaux a été le seul à offrir une performance positive. L’immobilier, la consommation discrétionnaire ainsi que les services de communication ont particulièrement nui à la performance.


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