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La voiture solaire Éclipse repousse les limites de l’ingénierie!
C’est avec grand plaisir que Gestion FÉRIQUE renouvèle son partenariat avec la dynamique équipe d’Éclipse. En plus de contribuer à la concrétisation de ce projet des plus ambitieux, l’entreprise encourage dans leurs efforts de futurs ingénieurs dévoués et passionnés.
Un objectif commun
La vingtaine d’étudiants qui constituent l’équipe d’Éclipse sont issus de divers programmes d’ingénierie : électrique, mécanique, construction et logiciel. Ils unissent leur savoir-faire dans l’objectif de concevoir et fabriquer une voiture solaire haute performance - mais en quoi consiste leur projet, exactement? « Notre but est de construire une voiture électrique chargée à l’énergie solaire complètement indépendante des réseaux de recharge habituels », explique Renaud Dubé, chef administratif du Département de génie mécanique du club étudiant Éclipse - Véhicule solaire de l’École de technologie supérieure.
Malgré les embûches rencontrées - notamment en raison de la pandémie, qui a complexifié les communications -, les coéquipiers ont fait preuve de créativité et ont su trouver des solutions pour continuer de progresser. « Il faut bien s’organiser et être plus productifs, étant donné que nous avons un accès limité à l’atelier de fabrication », indique monsieur Dubé.
Des résultats impressionnants
Le véhicule, qui se recharge grâce à des panneaux solaires et entrepose l’énergie ainsi amassée dans une batterie, a vu sa version initiale être créée en 1992. « Il s’agissait alors de la toute première voiture électrique solaire au Québec », rappelle monsieur Dubé. Depuis, de nombreuses modifications technologiques y ont été apportées, améliorant sans cesse le concept et ses performances. Par exemple, la voiture peut désormais atteindre une vitesse de 130 km/h, possède une force de traînée huit fois inférieure à celle d’une Tesla Model S et nécessite une consommation d’énergie comparable à celle d’un séchoir à cheveux.
L’équipe d’Éclipse a d’ailleurs eu l’occasion de faire ses preuves, elle qui s’est démarquée dans des compétitions internationales d’envergure. « Nous avons notamment obtenu une 3e position lors de l’American Solar Challenge en 2018. L’an dernier, nous avons participé à la plus prestigieuse compétition de voitures solaires qui s’est déroulée en Australie, le Bridgestone World Solar Challenge, et [sommes arrivés] 9e au classement général et 2e meilleure équipe en Amérique du Nord », partage fièrement Renaud Dubé.
Un partenariat gagnant
Comme ils cumulent bénévolement de nombreuses heures de travail pour atteindre de tels résultats, les étudiants seraient dans l’impossibilité de concrétiser leur projet sans un soutien financier de la part de partenaires comme Gestion FÉRIQUE. « La voiture solaire coûte extrêmement cher », précise monsieur Dubé. En effet, la fabrication et l’usinage des pièces, l’achat de composantes électriques et mécaniques en plus d’outils peut rapidement faire grimper la facture, d’où la nécessité pour l’OBNL d’établir des partenariats avec des entreprises ayant le même souci de protection de l’environnement que lui.
Pour de plus amples renseignements quant au véhicule solaire Éclipse, rendez-vous sur le site du projet.