Marchés en bref / Publié le .
Les spécialistes de la santé avaient identifié ce risque comme étant très probable. Voilà qu’après plusieurs mois de progrès, les données sanitaires ont commencé à se détériorer en septembre et ont mené à un resserrement des mesures de confinement. Sans grande surprise, les marchés ont réagi négativement et les secteurs les plus touchés ont été pratiquement les mêmes que lors du choc initial. Entre autres, le prix du pétrole a de nouveau faibli et le dollar canadien s’est déprécié face à la majorité des devises étrangères.
MARCHÉ CANADIEN
Dans ce contexte, le marché domestique n’a pu tirer son épingle du jeu. Tel que mesuré par l’indice MSCI Canada, ce dernier affiche une perte de -2,5 % au cours de la période et renverse ainsi la progression du mois précédent. Bien que certains secteurs aient livré une performance positive, notamment ceux des biens de consommation de base et de l’industrie, celle-ci a été minée par la contre-performance de l’énergie, des soins de santé et de la finance. Du côté obligataire, une baisse des taux d’intérêt à plus long terme a permis de maintenir les résultats en territoire positif et ce, malgré l’impact négatif d’un léger élargissement de la prime des obligations de sociétés.
MARCHÉ AMÉRICAIN
Dominant depuis plusieurs mois, le marché boursier américain démontre des signes d’essoufflement en septembre. Sa performance de -3,7 % en devise locale, telle que mesurée par l’indice MSCI É.-U., est la plus faible au niveau mondial. La dépréciation de notre monnaie vis-à-vis du billet vert américain a toutefois épongé une partie de cette perte, de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, la performance se retrouve à -1,3 %. Les secteurs des matériaux, des services aux collectivités et de l’industrie ont été les plus méritoires tandis que ceux de l’énergie, des services de communication et des technologies de l’information ont perdu le plus de valeur.
MARCHÉ EUROPÉEN
L’Europe est la région qui s’en est le mieux tirée dans ce mouvement baissier. Tel que représenté par l’indice MSCI Europe, le rendement sur la période a été de -0,9 % en devises locales. La performance exprimée en dollars canadiens est identique car les effets de change avec les différentes devises européennes ont été minimes et se sont contrebalancés. L’énergie a, là aussi, enregistré la pire performance sectorielle alors que les secteurs de la consommation discrétionnaire et des biens de consommation de base sont ceux qui ont le plus contribué à limiter les dégâts.
MARCHÉ ASIATIQUE
Le rebond du secteur des technologies de l’information a largement contribué à contenir les pertes dans cette région. Selon l’indice de référence MSCI Asie-Pacifique, celle-ci a engrangé un rendement de -1,3 % en devises locales. La faiblesse du huard vis-à-vis plusieurs devises asiatiques a également été un facteur déterminant. En effet, la performance en dollars canadiens se chiffre à 1,3 % pour le mois. Les secteurs de la finance, de l’énergie et des biens de consommation de base ont le plus nui au rendement.
MARCHÉS ÉMERGENTS
L’effet de devise a également joué un rôle important au sein des marchés émergents. Tandis qu’il affiche un recul de -1,7 % en devises locales pour septembre, l’indice MSCI Marchés Émergents indique un rendement positif de 0,9 % en dollars canadiens. Les secteurs des technologies de l’information et de la consommation discrétionnaire ont dominé alors que ceux de l’énergie, des soins de santé et de la finance ont plombé le résultat global.
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