Marchés en bref / Publié le .
La période que nous venons de clore se résume par la convergence d’éléments qui contribuent, chacun à leur manière, au manque de clarté face aux perspectives à plus court terme. D’une part, les données sanitaires ont continué de se détériorer de manière inquiétante, et ce, à plusieurs endroits sur le globe. D’autre part, l’approche des élections américaines dans un contexte d’extrême polarisation amène également son lot d’incertitudes, notamment en ce qui concerne le déploiement d’un second plan de relance. Dans ce contexte, plusieurs marchés ont poursuivi leur repli.
MARCHÉ CANADIEN
La performance du marché canadien se retrouve en milieu de peloton ce mois-ci. Tel que mesuré par l’indice MSCI Canada, ce dernier affiche une perte de -3,4 % en octobre. Seul le secteur des soins de santé est demeuré positif. À l’inverse, ceux des technologies de l’information et des biens de consommation de base ont été les plus malmenés. L’évolution des taux d’intérêt a, de son côté, nui au rendement des titres à revenu fixe. En effet, une hausse d’environ 15 points centésimaux du taux des échéances de 10 ans et plus a mené le marché obligataire vers une légère perte.
MARCHÉ AMÉRICAIN
Malgré un environnement clairement défavorable, notre voisin du sud s’est un peu mieux tiré d’affaire. Celui-ci a enregistré une perte de -2,6 % en devise locale, tel que mesuré par l’indice MSCI États-Unis. Les secteurs des services aux collectivités et des services de communication ont été les seuls à contribuer positivement, tandis que ceux des technologies de l’information, de l’énergie et des soins de santé sont ceux qui ont retranché le plus de valeur. L’effet de change entre notre devise et le dollar américain a été minime, de sorte que lorsqu’exprimé en dollar canadien, le rendement est de -2,8 % en octobre.
MARCHÉ EUROPÉEN
Cette région est minée par une seconde vague d’infections encore plus importante que la première. C’est donc sans grande surprise que l’on constate le recul subi par ce marché. Selon l’indice de référence MSCI Europe, ce dernier affiche un rendement de -5,3 % en devises locales. L’appréciation du huard face à l’euro a de plus contribué à accentuer cette perte à -5,8 % lorsqu’on l’exprime en dollars canadiens. Tous les secteurs ont eu un apport négatif à la performance, particulièrement ceux des technologies de l’information, des soins de santé et de l’énergie.
MARCHÉ ASIATIQUE
Épargnée d’une recrudescence aussi prononcée du nombre de nouveaux cas qu’ailleurs dans le monde, l’Asie a été en mesure de dégager un profit au cours de la période. Lorsqu’exprimée en devises locales, la performance, selon l’indice de référence MSCI Asie Pacifique, a été de 0,5 %. Les secteurs des services de communication, de la consommation discrétionnaire et de la finance ont été les plus méritoires. Une partie de ces gains a toutefois été effacée par les pertes encourues au sein du secteur de l’énergie, des soins de santé et de l’immobilier. La dépréciation du dollar canadien face au panier de devises asiatiques contenues dans l’indice a bonifié la performance, de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, elle a été de 0,9 % pour la région.
MARCHÉS ÉMERGENTS
À l’instar de l’Asie, les marchés émergents ont eux aussi mieux tiré leur épingle du jeu. Grâce à l’apport positif du secteur des services de communication, de la consommation discrétionnaire et des technologies de l’information, ceux-ci ont affiché un gain de 1,5 % en devises locales, selon l’indice MSCI Marchés Émergents. En dollars canadiens, cette performance se retrouve à 1,9 % via un effet de change favorable. Les secteurs de l’énergie, de l’immobilier et des biens de consommation de base sont ceux ayant le plus plombé le résultat global.
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