Marchés en bref / Publié le .

Mars 2020 - Des mesures sans précédent afin de combattre l’ennemi invisible

Marchés en bref - Revue mensuelle

L’accélération de la propagation de la COVID-19 et les mesures draconiennes qui ont dû être instaurées afin d’en renverser la tendance ont fortement fait reculer les marchés au cours du mois de mars. Sans contredit, les événements des dernières semaines sont pour la grande majorité d’entre nous, du jamais vu sur les plans social et économique. La réponse des autorités monétaires et fiscales à travers le monde a été tout aussi grandiose. En attendant de voir, concrètement, l’effet ultime que ces mesures produiront, jetons un coup d’œil à la façon dont un des baromètres de l’activité économique à venir, les marchés, y ont réagi.

MARCHÉ CANADIEN 

Malgré la poursuite du mouvement baissier de la courbe des taux d’intérêt, le marché obligataire canadien n’a malheureusement pas été en mesure de dégager un rendement positif au cours de la période. La contribution positive provenant de l’affaissement des taux souverains a été supplantée par l’effet négatif de l’élargissement de la prime de risque des titres non-gouvernementaux comme les obligations de sociétés ou celles adossées à des actifs. Du côté des actions, aucun secteur n’a été épargné. Tandis que les services de communication ont limité la perte à près de 3 %, ceux de l’immobilier et de l’énergie ont été les pires avec des rendements respectifs de -34,4 % et -29,9 %. Tel que mesuré par l’indice MSCI Canada, le marché boursier canadien dans son ensemble a affiché un rendement de -16,7 %, soit le plus faible du groupe.

MARCHÉ AMÉRICAIN

Le marché boursier américain s’en est tiré légèrement mieux que la moyenne. Ce dernier a enregistré une performance de -12,7 % en devise locale, telle que mesurée par l’indice MSCI É.-U. Une fois de plus, la vigueur du billet vert américain a épongé une partie de cette perte de telle façon que lorsque l’on exprime celle-ci en dollars canadiens, elle se retrouve alors à -7,4 % pour le mois. Les secteurs des soins de la santé et des biens de consommation de base sont parvenus à dégager des gains pendant que ceux de l’énergie et de la finance ont continué à être les plus malmenés.

MARCHÉ EUROPÉEN

La situation en Europe s’est retrouvée entre les deux. D’un côté, le marché européen a vu, lui aussi, les secteurs des soins de la santé et des biens de consommation de base se maintenir en territoire positif. Leur résilience n’a toutefois pas empêché la performance dans son ensemble de se retrouver en territoire négatif, notamment à cause de la piètre tenue des secteurs de la finance et de l’immobilier. Le marché, tel que représenté par l’indice MSCI Europe, a clos la période avec une perte de 13,5 %. L’effet de change a toutefois été bénéfique de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, la performance a été de -9,2 %.

MARCHÉ ASIATIQUE

L’Asie est le territoire qui a le mieux traversé la débâcle du mois de mars. Grâce à la contribution positive des secteurs des biens de consommation de base, des soins de la santé et des services de communication, les marchés asiatiques ont enregistré une baisse un peu plus modeste de 10,7 % en devises locales selon l’indice de référence MSCI Asie Pacifique. Lorsque formulée  en dollars canadiens, la performance a été de -6,2 %, notamment suite à l’appréciation du yen japonais, monnaie refuge tout comme le dollar américain. À l’instar du reste de la planète, les secteurs de l’énergie et de la finance y sont demeurés à la traîne.

MARCHÉS ÉMERGENTS 

En dépit de leur caractère plus risqué, les marchés émergents ont livré une performance comparable à celle des marchés développés. En devises locales, leur rendement tel que mesuré par l’indice MSCI Marchés Émergents, a été de -12,9 %. Les fluctuations de change ont contribué positivement à la performance, si bien que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, celle-ci est de -10,3 %. Alors que tous les secteurs ont retranché de la valeur, les premiers de classe ainsi que les cancres y ont été les mêmes qu’au sein des autres régions du monde. 


Sources: Banque du Canada et MSCI Inc.

La présente revue a pour but d’informer nos clients; elle ne doit pas être considérée comme une offre ou une sollicitation visant l’achat ou la vente d’un titre, d’un produit ou d’un service quelconque, ni interprétée comme un conseil de placement précis. Les opinions et estimations exprimées dans ce document sont valides au moment de la publication de celui-ci et peuvent changer. L’information qui s’y trouve provient de sources jugées fiables, mais nous ne pouvons en garantir l’exactitude, l’exhaustivité ni la fiabilité. Le contenu du présent document est la propriété exclusive de Gestion FÉRIQUE et ne doit pas être distribué sans le consentement préalable de Gestion FÉRIQUE.  


COVID-19 : Nous répondons à vos questions concernant cette situation exceptionnelle.


Consultez notre FAQ COVID-19