Marchés en bref / Publié le .
Le ralentissement plus prononcé que prévu de l’économie mondiale et les révisions à la baisse des perspectives ont fait fléchir les taux d’intérêt à plus long terme et contribué à inverser les courbes, notamment au Canada. Les politiques monétaires prudentes à travers le monde ont cependant su rassurer les investisseurs et maintenir la volatilité sous contrôle.
MARCHÉ CANADIEN
Au Canada, le fait saillant a été sans contredit la performance du marché obligataire. En début de mois, la révision à la baisse des perspectives économiques de la Banque du Canada a entraîné une chute de la courbe de taux d’intérêt qui a été profitable pour les obligations. Ces prévisions plus ternes de la banque centrale n’ont cependant pas empêché le marché boursier canadien de poursuivre sa hausse et d’afficher un rendement de 0,8% au cours de la période, tel que mesuré par l’indice MSCI Canada. Les secteurs de l’Industrie, des Matériaux et des Technologies de l’information ont principalement contribué à ce résultat. Ceux de la Finance et de l’Énergie ont de leur côté été les seuls à retrancher de la valeur.
MARCHÉ AMÉRICAIN
À l’instar de son voisin du nord, le marché boursier américain a également bien réagi face à la prudence démontrée par son banquier central, la Réserve fédérale. Ainsi, l’indice MSCI É-U a enregistré un rendement de 1,9% en devise locale. Un léger recul du huard face au dollar américain est venu bonifier cette performance, de sorte que le résultat se traduit par un gain de 3,3% lorsqu’exprimé en dollars canadiens. Les secteurs des Technologies de l’information, de la Consommation discrétionnaire et des Biens de consommation de base ont été les principaux responsables de ce résultat. Seuls les secteurs de la Finance et de l’Industrie ont connu un rendement négatif en mars.
MARCHÉ EUROPÉEN
Les bourses européennes ont livré un scénario très similaire à celui des marchés canadien et américain. Selon l’indice MSCI Europe, le marché a connu une hausse de 2,1% en devises locales. Les principales devises de l’Europe ayant très peu fluctué face à notre monnaie, le rendement exprimé en dollars canadiens est demeuré presqu’inchangé à 2,2% pour le mois. Alors que la performance des secteurs des Biens de consommation de base et des Soins de santé est ressortie positivement du lot, celle de la Finance fut la seule à être négative au cours de la période.
MARCHÉ ASIATIQUE
Au cours du mois de mars, la performance en Asie est demeurée alignée avec le reste du monde. Selon l’indice de référence MSCI Asie Pacifique, la région a engrangé un rendement de 1,0% en devises locales. La faiblesse du dollar canadien vis-à-vis la vaste majorité des devises asiatiques est venue rehausser ce résultat. Ainsi, lorsqu’exprimé en dollars canadiens, le gain se chiffre à 2,7%. Le secteur Immobilier ainsi que ceux des Technologies de l’information et des Services de communication ont été ceux qui ont le plus contribué à la performance.
MARCHÉS ÉMERGENTS
Contrairement au mois précédent où la performance des marchés émergents fut plus modeste qu’ailleurs, ces derniers ont enregistré en mars des gains tout à fait comparables à ceux des marchés développés. En effet, tel que reflété par l’indice MSCI Marchés Émergents, leur performance au cours de la période fut de 1,4% en devises locales et de 2,3% en dollars canadiens. Du côté des meilleurs contributeurs à la performance, on retrouve les secteurs des Services de communication, de la Consommation discrétionnaire et des Technologies de l’information.
Source: Banque du Canada et MSCI Inc.
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