Marchés en bref / Publié le .
Après des mois à apprivoiser une nouvelle façon de vivre en société afin de contenir la pandémie, nous en sommes maintenant au point où nous devons réapprendre à fonctionner plus normalement, tout en maintenant des mesures qui nous éviteront de miner le progrès accompli. Sain pour l’état d’esprit des êtres sociaux que nous sommes, ce déconfinement progressif plaît également aux marchés avec la lueur d’une reprise d’une activité économique plus soutenue. Le grand gagnant de ce nouveau chapitre fut sans aucun doute le prix du pétrole qui a connu en mai sa plus forte hausse mensuelle à vie!
MARCHÉ CANADIEN
Suite au rebond d’avril, attribuable à la mise en place de nombreux programmes de soutien, l’incertitude demeurait face à ce qui allait permettre au mouvement haussier de se poursuivre en mai. L’amélioration des statistiques liées à la COVID-19 a toutefois offert aux autorités la marge de manœuvre nécessaire afin de procéder à un déconfinement progressif. Le marché boursier canadien a bien réagi avec un rendement de 2,8 % pour le mois, tel que mesuré par l’indice MSCI Canada. Les secteurs les plus performants ont été ceux des technologies de l’information, de la consommation discrétionnaire et des soins de la santé. À l’inverse, ceux de l’immobilier, des services aux collectivités et des matériaux ont subi une perte. Avec des taux d’intérêt presqu’inchangés au cours de la période, le marché obligataire a de son côté profité de son rendement courant pour engendrer une performance légèrement positive.
MARCHÉ AMÉRICAIN
Ce vent de positivisme a en outre prévalu chez notre voisin du sud. Selon l’indice boursier MSCI É.-U., le marché américain a enregistré une hausse de 5,2 % en devise locale. Soutenu par la hausse du prix du pétrole, notre huard s’est toutefois apprécié face au billet vert de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, cette performance est légèrement amputée et se retrouve à 4,7 %. Le marché a pu compter sur la contribution positive de l’ensemble des secteurs, notamment ceux des technologies de l’information, des matériaux et des services de communication.
MARCHÉ EUROPÉEN
À l’instar des États-Unis, l’Europe a également profité de l’apport d’un très grand nombre de secteurs d’activité. Mis à part celui de l’énergie, qui a enregistré une perte de 1,1 %, tous les autres secteurs ont dégagé une plus-value. Ainsi, telle que mesurée par l’indice MSCI Europe, la performance en devises locales a été de 4,0 % au cours de la période. L’effet de change a été presque nul au cours du mois de mai de sorte que lorsqu’exprimé en dollars canadiens, le rendement se chiffre à 4,1 %. Les secteurs les plus porteurs ont été ceux de l’industrie, des technologies de l’information et des matériaux.
MARCHÉ ASIATIQUE
Dans une moindre mesure, une dynamique haussière s’est également maintenue en Asie. Grâce entre autres aux secteurs des soins de la santé, de la consommation discrétionnaire et de l’industrie, les marchés asiatiques ont enregistré une hausse de 2,3 % en devises locales selon l’indice de référence MSCI Asie Pacifique. Lorsque formulé en dollars canadiens, le rendement a été légèrement plus faible à 1,5 %, conséquence de l’appréciation de notre huard vis-à-vis de plusieurs monnaies de l’Asie-Pacifique. Les secteurs qui ont miné la performance au cours de la période ont été ceux de l’immobilier, des services aux collectivités et de la finance.
MARCHÉS ÉMERGENTS
Contrairement aux marchés développés, les pays émergents ont davantage peiné afin de se maintenir en territoire positif. En devises locales, leur rendement mesuré par l’indice MSCI Marchés Émergents a été de 0,7 %. Les fluctuations de change ont légèrement nui à la performance, si bien que lorsque formulée en dollars canadiens, celle-ci est de 0,3 %. Une différence notable a été la perte subie par le secteur des technologies de l’information alors qu’il a été l’un des meilleurs contributeurs au sein des pays développés. Le secteur des soins de la santé a été le plus performant au mois de mai tandis que celui de l’immobilier l’a été le moins.
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