Marchés en bref / Publié le .
L’euphorie du mois passé a laissé place à une réaction plus mesurée des attentes de marchés. Pour certains secteurs ayant fortement rebondi en novembre, cela s’est traduit par un réajustement à la baisse tandis que pour les autres, la hausse s’est poursuivie, mais de façon plus posée. L’environnement de reprise auquel nous devrions nous attendre en 2021 est sans contredit favorable au secteur de la finance. Ce dernier a d’ailleurs été un joueur important au sein de plusieurs marchés. De plus, le prix du pétrole a continué sa remontée et a aidé le dollar canadien à maintenir sa valeur relative face à une majorité de monnaies étrangères.
MARCHÉ CANADIEN
Sans toutefois tenir le haut du pavé, le marché domestique a continué de bien se comporter en décembre. En effet, tel que mesuré par l’indice MSCI Canada, ce dernier a connu une hausse de 1,9 % au cours de la période. Les secteurs de la finance, de l’industrie ainsi que des technologies de l’information ont principalement contribué à ce résultat. Il faut noter que c’est le secteur de la consommation discrétionnaire qui a connu le gain le plus élevé mais que son poids plus modeste au sein de l’indice a limité sa contribution. De leur côté, les secteurs des biens de consommations de base, des soins de santé, des services de communication et de l’immobilier ont contribué négativement à la performance. Une fois de plus, le marché obligataire a été stable et a conclu le mois légèrement à la hausse.
MARCHÉ AMÉRICAIN
Bien que le secteur de la finance ait obtenu le plus haut rendement en décembre, sa contribution à l’indice a toutefois été la deuxième en importance compte tenu du poids imposant des technologies de l’information au sein du marché américain. Alors que la majorité des secteurs ont poursuivi leurs gains, ce ne fut pas le cas pour ceux de l’industrie et des services aux collectivités. Ainsi, la performance de l’indice MSCI É.-U. a été de 4,1 % en devise locale. L’appréciation de notre monnaie vis-à-vis du billet vert américain a faiblement terni ce résultat, de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, la performance se retrouve à 2,4 % pour le mois.
MARCHÉ EUROPÉEN
L’Europe a continué sur sa lancée du mois dernier et a enregistré, tel que représenté par l’indice MSCI Europe, un rendement de 2,2 % en devises locales et de 3,0 % lorsqu’exprimé en dollars canadiens. Cette région est la seule où tous les secteurs ont contribué positivement à la performance et où l’effet de change a été positif. Parmi les secteurs s’étant le plus illustrés, nous retrouvons celui de la consommation discrétionnaire, des matériaux et des technologies de l’information.
MARCHÉ ASIATIQUE
L’Asie a également connu un bon mois. Lorsqu’exprimée en devises locales, la performance selon l’indice de référence MSCI Asie-Pacifique a été de 4,5 %. Seul le secteur de l’immobilier a perdu de la valeur en décembre. Les technologies de l’information, les matériaux et la finance ont quant à eux mené le bal du côté positif. La vigueur relative du dollar canadien face au panier de devises asiatiques contenues dans l’indice a amputé partiellement la performance, de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, elle a été de 4,0 % pour la région.
MARCHÉS ÉMERGENTS
Les marchés émergents ont clôturé l’année en force et remporté la palme de la meilleure performance pour le mois. En effet, leur rendement en devises locales, tel que mesuré par l’indice MSCI Marchés Émergents, a été de 6,0 %. Cette performance est le fruit de la quasi-totalité des secteurs dont notamment ceux des technologies de l’information, des matériaux et de la finance. À l’autre bout du spectre, ceux de la consommation discrétionnaire et de l’immobilier ont perdu le plus de valeur au mois de décembre. Les fluctuations de change ont eu un léger impact négatif sur la performance, de sorte que lorsqu’exprimée en dollars canadiens, celle-ci est de 5,4 %.
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