Marchés en bref / Publié le .
Les marchés ont épargné les émotions des investisseurs cette année et clos la période sans soubresaut. Aidés par la détente généralisée des banques centrales et de la possibilité d’une résolution au conflit commercial entre la Chine et les États-Unis, ces derniers ont bonifié leur performance cumulée de l’année. Le rebond du prix du pétrole en décembre et des taux relativement plus alléchants qu’ailleurs sur la planète ont stimulé la valeur du huard, réduisant ainsi au passage une performance somme toute au-delà des attentes.
MARCHÉ CANADIEN
L’année se termine modestement du côté domestique. D’une part, l’évolution des taux d’intérêt au Canada a nui à la performance des obligations et les différentiels entre ceux-ci et ceux des autres pays ont contribué à l’appréciation de notre dollar face à de nombreuses devises étrangères. Le marché boursier, quant à lui, est demeuré en territoire positif sans toutefois offrir de rendement comparable à celui des autres bourses du monde. Ce dernier affiche un gain de 0,2 % en décembre, tel que mesuré par l’indice MSCI Canada. Du point de vue sectoriel, la performance a été partagée. Tandis qu’une moitié de secteurs a connu une forte appréciation, notamment ceux de l’énergie et des matériaux, l’autre a subi le sort inverse. Parmi les secteurs ayant eu un mois difficile, l’on compte ceux des biens de consommation de base et de la consommation discrétionnaire.
MARCHÉ AMÉRICAIN
Fort de conditions monétaires accommodantes, ainsi que d’un momentum positif quant à une possible entente commerciale avec la Chine, le marché boursier américain n’a pas déçu et a enregistré une performance de 2,9 % en devise locale, telle que mesurée par l’indice MSCI É-U. Une appréciation importante de notre monnaie vis-à-vis du billet vert américain a cependant terni ce résultat. En effet, lorsque exprimée en dollars canadiens, cette performance se retrouve alors à 0,5 % pour le mois. Une majorité de secteurs ont contribué au rendement, notamment celui de l’énergie qui a profité d’une hausse non négligeable du prix du pétrole.
MARCHÉ EUROPÉEN
L’Europe a également fait bonne figure en cette fin d’année. Tel que représenté par l’indice MSCI Europe, le marché européen a enregistré un rendement de 1,7 % en devises locales. La fluctuation des monnaies européennes a eu peu d’incidence sur la performance, de sorte que lorsque exprimée en dollars canadiens, celle-ci a été de 1,5 %. À l’exception de celui des services de communication, l’ensemble des secteurs ont apporté une contribution positive au cours du mois.
MARCHÉ ASIATIQUE
Tout comme le marché américain, l’Asie a tiré profit de la possibilité d’un dénouement éventuel favorable au conflit commercial. Lorsque exprimée en devises locales, la performance selon l’indice de référence MSCI Asie Pacifique a été de 3,1 %. Seuls les secteurs des biens de consommation de base et de l’industrie ont retranché de la valeur en décembre. Les technologies de l’information et les services de communication ont quant à eux mené le bal du côté positif. La vigueur relative du dollar canadien face au panier de devises asiatiques contenues dans l’indice a amputé partiellement la performance, de sorte que lorsque exprimée en dollars canadiens, elle a été de 1,9 % pour la région.
MARCHÉS ÉMERGENTS
Plus souvent qu’autrement à la traîne au courant de l’année, les marchés émergents ont terminé l’année 2019 en force. Leur rendement en devises locales, tel que mesuré par l’indice MSCI Marchés Émergents, a été de 5,6 %. Tous les secteurs ont eu une contribution positive et pour plusieurs, la hausse a été substantielle. Entre autres, ceux des technologies de l’information, des matériaux et de l’immobilier ont connu un mois exceptionnel. Les fluctuations de change ont eu un léger impact négatif sur la performance, de sorte que lorsque exprimée en dollars canadiens, celle-ci est de 4,8 %.
Sources: Banque du Canada et MSCI Inc.
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