Marchés en bref / Publié le .
Alors que les scientifiques de la planète sont à la recherche d’un remède contre la COVID-19, les mesures hors normes de soutien économique ont commencé à produire un effet sur le principal indicateur avancé : les marchés. Malgré un prix du pétrole toujours volatil et à la baisse au cours du mois, la performance des diverses places boursières dans le monde vient injecter un peu d’espoir quant à la trajectoire vers laquelle nous nous dirigeons.
MARCHÉ CANADIEN
Les différents programmes mis en place par la Banque du Canada ont permis un fonctionnement plus habituel du marché obligataire et contribué à ce qu’il dégage un rendement positif au cours de la période. Le resserrement important des écarts de crédit s’est traduit par une surperformance des obligations de sociétés. Du côté des actions, seul le secteur des services de communication a enregistré une perte au cours du mois. Pour les autres secteurs du marché boursier canadien, avril fut un retour spectaculaire en territoire positif. Les secteurs des matériaux, des technologies de l’information, de la consommation discrétionnaire et de l’énergie ont été les plus performants. Tel que mesuré par l’indice MSCI Canada, le rebond du marché boursier canadien s’est soldé par un rendement de 9,7 % pour le mois.
MARCHÉ AMÉRICAIN
Au sud de la frontière, les bourses ont elles aussi accueilli favorablement les nombreuses mesures de soutien à l’économie. L’indice boursier américain MSCI É.-U. a enregistré la plus forte hausse de tous avec une performance de 13,1 % en devise locale. Lorsqu’exprimée en dollars canadiens, celle-ci se retrouve cependant à 10,4 % suite à un regain partiel de notre monnaie face au billet vert américain. Le marché a pu compter sur l’apport positif de tous les secteurs et d’un rendement supérieur à 10 % pour plus de la moitié d’entre eux. L’énergie et la consommation discrétionnaire ont particulièrement brillé en avril.
MARCHÉ EUROPÉEN
Dans une moindre mesure, le marché européen a lui aussi renversé la vapeur. Le rebond, plus modeste qu’ailleurs, est entre autres attribuable au secteur de l’énergie qui a continué à s’enfoncer dans le rouge. Dans son ensemble, la performance outre-Atlantique demeure respectable avec un gain de 5,7 %, tel que représenté par l’indice MSCI Europe. L’effet de change a aussi miné une partie du rendement de sorte que lorsqu’exprimé en dollars canadiens, celui-ci a été de 3,6 %. Les secteurs les plus porteurs ont été ceux des technologies de l’information, des soins de la santé et de la consommation discrétionnaire.
MARCHÉ ASIATIQUE
Les résultats ont été teinté de vert sur l’ensemble des secteurs en Asie. Grâce au retour en force du secteur de l’énergie et de la contribution positive des matériaux et des technologies de l’information, les marchés asiatiques ont enregistré une hausse de 6,8 % en devises locales selon l’indice de référence MSCI Asie Pacifique. Lorsque formulée en dollars canadiens, la performance a été légèrement plus faible à 5,6 %, une conséquence de l’appréciation de notre huard vis-à-vis plusieurs monnaies de l’Asie-Pacifique.
MARCHÉS ÉMERGENTS
Au sein de ce rebond des marchés boursiers mondiaux au cours du mois d’avril, les pays émergents se retrouvent en milieu de peloton. En devises locales, leur rendement tel que mesuré par l’indice MSCI Marchés Émergents, a été de 8,8 %. Les fluctuations de change ont légèrement nui à la performance, si bien que lorsque formulée en dollars canadiens, celle-ci est de 6,6 %. Alors que tous les secteurs ont ajouté de la valeur, ceux qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu sont les matériaux, l’énergie, les soins de la santé et l’industrie.
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